Voeux pour la nouvelle année 2024
La nouvelle année est un moment de renouvellement. On a rangé son logement, ses affaires, terminé ce qui devait l'être, et renoncé à ce qui ne pouvait pas l’être. En début d'année, dans les temples, on va sonner la cloche pour se purifier de toutes les actions passées et prendre un nouveau départ.
(En photo, le densho de notre temple de rattachement, Kôkaiji, qui a été utilisé pour le nouvel an).
La nouvelle année, c'est aussi le moment de renouveler sa pratique, de se reconnecter à la raison qui nous a amené à pratiquer, ce qu'on appelle l'esprit d'éveil. . Avec le temps, ça peut être l'habitude qui nous amène au dojo, ou le fait d’y retrouver des amis. Il est bon de se questionner sur ce qui nous anime et qui nous fait pratiquer. Dôgen zenji disait que s’éveiller ne dépendait d'aucune qualité personnelle, mais seulement de la force de cette aspiration à l’éveil et de la conscience de l’impermanence.
Fêter une nouvelle année, c'est aussi se reconnecter au sentiment d'impermanence. Une année est passée et on ne sait pas combien il nous en reste. En prenant conscience de cela, on pratique avec plus de vigueur.
Il est bon aussi de se reconnecter avec ce qui fait la base de notre pratique, et que Dôgen zenji nomme les 3 esprits. Il y a d'abord l'esprit vaste. C'est la sagesse, qui nous permet de ne pas rester fixé sur un point de vue unique et limité. Pour le développer, il faut étudier afin d’avoir de nouveaux points de vue sur ce que l'on croyait avoir compris. Si vous pensez avoir compris le zen, ouvrez n'importe quelle page du Shôbôgenzô et renouvelez votre vision.
Il y a aussi l’esprit joyeux. Avec zazen, on découvre la joie profonde d'exister, qui ne dépend de rien. Il est très important d'être joyeux parce que c'est communicatif. C'est un bienfait de la pratique que l'on communique immédiatement avec les autres, sans même s'en rendre compte.
Enfin, il y a l'esprit bienveillant, on dit parfois l'esprit de la grand-mère. C'est faire preuve de douceur et de patience : Patience envers les autres, que l'on arrête de vouloir changer selon nos goûts ; mais aussi patience pour soi. Prendre conscience qu'il faut du temps pour que la pratique nous imprègne et nous transforme, année après année.
Je vous souhaite une bonne nouvelle année de pratique…
(En photo, le densho de notre temple de rattachement, Kôkaiji, qui a été utilisé pour le nouvel an).
La nouvelle année, c'est aussi le moment de renouveler sa pratique, de se reconnecter à la raison qui nous a amené à pratiquer, ce qu'on appelle l'esprit d'éveil. . Avec le temps, ça peut être l'habitude qui nous amène au dojo, ou le fait d’y retrouver des amis. Il est bon de se questionner sur ce qui nous anime et qui nous fait pratiquer. Dôgen zenji disait que s’éveiller ne dépendait d'aucune qualité personnelle, mais seulement de la force de cette aspiration à l’éveil et de la conscience de l’impermanence.
Fêter une nouvelle année, c'est aussi se reconnecter au sentiment d'impermanence. Une année est passée et on ne sait pas combien il nous en reste. En prenant conscience de cela, on pratique avec plus de vigueur.
Il est bon aussi de se reconnecter avec ce qui fait la base de notre pratique, et que Dôgen zenji nomme les 3 esprits. Il y a d'abord l'esprit vaste. C'est la sagesse, qui nous permet de ne pas rester fixé sur un point de vue unique et limité. Pour le développer, il faut étudier afin d’avoir de nouveaux points de vue sur ce que l'on croyait avoir compris. Si vous pensez avoir compris le zen, ouvrez n'importe quelle page du Shôbôgenzô et renouvelez votre vision.
Il y a aussi l’esprit joyeux. Avec zazen, on découvre la joie profonde d'exister, qui ne dépend de rien. Il est très important d'être joyeux parce que c'est communicatif. C'est un bienfait de la pratique que l'on communique immédiatement avec les autres, sans même s'en rendre compte.
Enfin, il y a l'esprit bienveillant, on dit parfois l'esprit de la grand-mère. C'est faire preuve de douceur et de patience : Patience envers les autres, que l'on arrête de vouloir changer selon nos goûts ; mais aussi patience pour soi. Prendre conscience qu'il faut du temps pour que la pratique nous imprègne et nous transforme, année après année.
Je vous souhaite une bonne nouvelle année de pratique…