Bouddhisme et neurosciences
Cette série de vidéos sont des extraits de la conférence donnée à Clermont Ferrand, en avril 2023, à l'invitation du dôjô zen Hô San Dô.
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Résumé
Les études de neurosciences confirment que le moi n’est pas une entité fixe (atman), mais le considèrent comme un processus sans cesse renouvelé. Le moi serait basé sur l’appropriation et par la création perpétuelle d’une histoire de vie. Le système de récompense donne les mécanismes neuronaux de la soif (trishna) d’appropriation et de rejet. Le traitement de l’information par le cerveau le rend peu capable de percevoir l’impermanence, parce que le cerveau ne fonctionne pas avec un temps linéaire, mais mélange le passé dans le présent, en déformant le passé pour créer du sens, et utilise cela pour faire des prédictions sur le futur. Nos prises de décisions rapides ne sont pas conscientes, et non seulement nous ne le percevons pas, mais nous le nions. Selon une théorie récente, la conscience aurait simplement émergé comme un souvenir immédiat d’une prise de décision non consciente, ce qui permet de faire de meilleures prédictions en utilisant la correction des erreurs passées. Le rôle de la conscience n’est pas la perception immédiate de la réalité.
L’effet sur le cerveau dépend du type de méditation (relaxante ou stimulante, avec et sans objet). On trouve toujours une phase de relaxation. Dans une méditation concentrée sur un objet, on observe un cycle de distraction et inhibition de la distraction ; donc une inhibition du réseau du mode par défaut. Dans les méditations sans objet comme zazen, il y a une modification durable des connexions au sein du réseau par défaut, ce qui amène à plus d’attention dans la vie de tous les jours et une réduction de l’émotivité.
Les études de neurosciences confirment que le moi n’est pas une entité fixe (atman), mais le considèrent comme un processus sans cesse renouvelé. Le moi serait basé sur l’appropriation et par la création perpétuelle d’une histoire de vie. Le système de récompense donne les mécanismes neuronaux de la soif (trishna) d’appropriation et de rejet. Le traitement de l’information par le cerveau le rend peu capable de percevoir l’impermanence, parce que le cerveau ne fonctionne pas avec un temps linéaire, mais mélange le passé dans le présent, en déformant le passé pour créer du sens, et utilise cela pour faire des prédictions sur le futur. Nos prises de décisions rapides ne sont pas conscientes, et non seulement nous ne le percevons pas, mais nous le nions. Selon une théorie récente, la conscience aurait simplement émergé comme un souvenir immédiat d’une prise de décision non consciente, ce qui permet de faire de meilleures prédictions en utilisant la correction des erreurs passées. Le rôle de la conscience n’est pas la perception immédiate de la réalité.
L’effet sur le cerveau dépend du type de méditation (relaxante ou stimulante, avec et sans objet). On trouve toujours une phase de relaxation. Dans une méditation concentrée sur un objet, on observe un cycle de distraction et inhibition de la distraction ; donc une inhibition du réseau du mode par défaut. Dans les méditations sans objet comme zazen, il y a une modification durable des connexions au sein du réseau par défaut, ce qui amène à plus d’attention dans la vie de tous les jours et une réduction de l’émotivité.
1-introduction et première Vérité
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2-se détacher des pensées
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3-le moi narratif est l'histoire qu’on se raconte sur soi-même
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4- plusieurs types de moi (en plus du moi narratif)
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5 -on se lasse de tout sauf donner et se voir
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6- L’esprit est aveugle à l’impermanence.
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7 -Gratitude et buts élevés réduisent l'anxiété
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8 conclusion première partie
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9-Effets des méditations sur le cerveau et l'attention
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